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"Quartier juìf"
Les Juifs s’établirent dans notre ville au 11ème siècle. A Ribadavia, la populatione juive augmenta pendant les 12ème et 13ème siècle pour atteindre, au 14ème siècle, le chiffre de 1500 personnes soit la moitié de la population de la ville selon le chroniqueur Froissard. Ils étaient parfaitement intégrés à la population chrétienne et les uns et les autres vivaient en fraternité, en dehors des religieux. C’est ainsi que, en janvier 1386 l’armée anglaise, commandée par Sir Thomas Percy, assiégea la ville de Ribadavia, ceci pour défendre les droits du trône du Duc de Alencaster par son épouse Constance, fille du roi D. Pedro le cruel. Les Juifs faisant cause commune avec les autres habitants, ils prirent part à la défense de la ville de Ribadavia en se chargeant de défendre la muraille de Magdalène et Porte nouvelle qui entouraient leur quartier. Durant ce conflit, ils perdirent de grandes quantités d’or, argent et de bijoux.
Les juifs de Ribadavia prirent de l’importance au fur et à mesure que leur nombre augmentait au cours des 14 et 15ème siècles, ils parvinrent à s’identifier avec le reste de la population et formèrent, au grand dam des religieux, un peuple uni. Dans leur quartier, les Juifs avaient leur sinagogue. Considerant tout ce qui a été dit jusqu’ici, on peut facilement imaginer la consternation dans laquelle fut plongée la ville lorsque fut décrété le 30 Mars 1492 l’expulsion des Juifs par les rois catholiques qui leur concédaient 4 mois pour
subida a praza maior de ribadavia

quitter l’Espagne sans toutefois leur permettre d’emporter ni leur or, ni leur argent. Ils pouvaient par contre garder leurs meubles et leurs marchandises. La majorité embrassa plus ou moins à contrecoeur la religion chrétienne afin de rester au pays. Contre ces conversions l’Inquisition adopta, par la suite, des mesures de rigueur et mit en place de nombreux tribunaux qui les persécutèrent jusqu’à les ruiner. Selon la rumeur, beaucoup de Juifs de Ribadavia, convertis en apparence au christianisme, se réunissaient tous les samedis, pour se défouler sur un portrait du Christ crucifié. Ceci étant, par quelque façon, arrivé aux oreilles du Tribunal de l’Inquisition de Santiago qui instruisit un procès contre les profanateurs qui y perdirent leurs biens au profis du Conseil de l’Eglise.

soportales plaza madalena de ribadavia con sinagoga xudea
rua porta nova de abaixo de ribadavia
soportales plaza madalena de ribadavia
soportales no barrio xudeo de ribadavia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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